Difference between revisions of "Greco2016"

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Cet article vise à lire l'histoire de l'interactionnisme au prisme de celle de l'art contemporain, et en particulier, de la performance telle qu'elle a émergé dans les années 1950 et 1960 aux États-Unis. Nous analyserons les travaux de Charles Goodwin à l'aune d'un certain nombre d'œuvres d'artistes du xxe siècle dont les enjeux théoriques sont proches de ceux soulevés par Goodwin. L'objectif de ce texte est d'offrir un nouvel éclairage sur son travail par la mise en relief de cinq points centraux aussi bien pour l'analyse de l'interaction que pour l'étude des performances : une approche collective du phénomène de speakership, une vision multi-sémiotique de la parole, une perspective procédurale sur l'action, un point de vue holistique sur la multimodalité et une prise en compte de la créativité dans l'accomplissement des pratiques sociales. Une telle mise en parallèle entre ces deux champs disciplinaires relève de la traduction culturelle et vise à donner une vision inédite des phénomènes étudiés, qui encourage à repenser et à historiciser certaines de nos principales catégories d'analyse.
 
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Revision as of 04:26, 9 October 2016

Greco2016
BibType ARTICLE
Key Greco2016
Author(s) Luca Greco
Title Le travail de Charles Goodwin à l'épreuve de la performance
Editor(s)
Tag(s) EMCA, categorization, contemporary art, multimodality, participation, performance
Publisher
Year 2016
Language
City
Month oct
Journal Tracés. Revue de Sciences humaines
Volume \#16
Number
Pages 89–100
URL Link
DOI 10.4000/traces.6561
ISBN
Organization
Institution
School
Type
Edition
Series
Howpublished
Book title
Chapter

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Abstract

This article considers the history of interactionism through the lens of contemporary art, and in particular, performance as it emerged in the 50s and 60s in the United States. In the specific context of this paper, I analyze Charles Goodwin's work through the work of some contemporary artists (Marcel Duchamp, John Cage, Yoko Ono) whose theoretical issues echoes those raised in Goodwin's work. The objective of this paper is to foster a closer dialogue between contemporary art and interactionism by highlighting five relevant, common key points : a collective approach to speakership, a multisemiotic vision of talk, a procedural perspective on action, a holistic view of multimodality and a focus on creativity in the accomplishment of social practices. The dialogue between the two fields requires an operation of cultural translation and sheds new light on the phenomena under study, which should lead rethinking and historicizing some of our most important analytical categories.

Cet article vise à lire l'histoire de l'interactionnisme au prisme de celle de l'art contemporain, et en particulier, de la performance telle qu'elle a émergé dans les années 1950 et 1960 aux États-Unis. Nous analyserons les travaux de Charles Goodwin à l'aune d'un certain nombre d'œuvres d'artistes du xxe siècle dont les enjeux théoriques sont proches de ceux soulevés par Goodwin. L'objectif de ce texte est d'offrir un nouvel éclairage sur son travail par la mise en relief de cinq points centraux aussi bien pour l'analyse de l'interaction que pour l'étude des performances : une approche collective du phénomène de speakership, une vision multi-sémiotique de la parole, une perspective procédurale sur l'action, un point de vue holistique sur la multimodalité et une prise en compte de la créativité dans l'accomplissement des pratiques sociales. Une telle mise en parallèle entre ces deux champs disciplinaires relève de la traduction culturelle et vise à donner une vision inédite des phénomènes étudiés, qui encourage à repenser et à historiciser certaines de nos principales catégories d'analyse.

Notes