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Traduit de l’anglais (US) par Julia Velkovska, et révisé par Marc Relieu
 
|Abstract=L’article plaide pour un genre d’IA capable de créer des liens sociaux avec des interlocuteurs humains. La démonstration prend pour point de départ les deux histoires concurrentes concernant les origines de l’Intelligence Artificielle. Dans l’une, l’objectif de l’IA était d’inventer des machines capables de simuler tous les aspects de l’intelligence humaine. Dans l’autre, il s’agissait de construire des machines qui s’adaptent étroitement au comportement humain naturel. Si la première histoire est mieux connue, l’auteure défend l’idée selon laquelle la seconde aurait été plus féconde, car elle place l’humain au cœur de l’entreprise. Ancré dans cette perspective historique, l’article présente plusieurs exemples d’agents conversationnels qui s’engagent dans ce type de comportement social adaptatif. Les résultats des expériences menées avec ces agents sociaux montrent qu’en fait ils améliorent les relations entre les personnes et les systèmes. Cependant, ils améliorent également les performances dans la tâche que les agents conversationnels et les humains accomplissent ensemble.
 
|Abstract=L’article plaide pour un genre d’IA capable de créer des liens sociaux avec des interlocuteurs humains. La démonstration prend pour point de départ les deux histoires concurrentes concernant les origines de l’Intelligence Artificielle. Dans l’une, l’objectif de l’IA était d’inventer des machines capables de simuler tous les aspects de l’intelligence humaine. Dans l’autre, il s’agissait de construire des machines qui s’adaptent étroitement au comportement humain naturel. Si la première histoire est mieux connue, l’auteure défend l’idée selon laquelle la seconde aurait été plus féconde, car elle place l’humain au cœur de l’entreprise. Ancré dans cette perspective historique, l’article présente plusieurs exemples d’agents conversationnels qui s’engagent dans ce type de comportement social adaptatif. Les résultats des expériences menées avec ces agents sociaux montrent qu’en fait ils améliorent les relations entre les personnes et les systèmes. Cependant, ils améliorent également les performances dans la tâche que les agents conversationnels et les humains accomplissent ensemble.
  
 
The article argues for a genre of AI capable of building social bonds with humans. The argument’s starting point is the two competing origin stories of Artificial Intelligence. In one, the goal of AI was to create machines that could simulate every aspect of human intelligence. In the other, it was to build machines that adapt closely to natural human behaviour. While the first story is better known, it is argued that the second would have been more fruitful, as it places the human at the heart of the endeavour. Based on this historical perspective, the article provides several examples of conversational agents that engage in this kind of adaptive social behaviour. Results of experiments with these social agents find that they do in fact improve relations between people and the systems. Additionally, they improve performance on the task that the human and the conversational agent are conducting together.
 
The article argues for a genre of AI capable of building social bonds with humans. The argument’s starting point is the two competing origin stories of Artificial Intelligence. In one, the goal of AI was to create machines that could simulate every aspect of human intelligence. In the other, it was to build machines that adapt closely to natural human behaviour. While the first story is better known, it is argued that the second would have been more fruitful, as it places the human at the heart of the endeavour. Based on this historical perspective, the article provides several examples of conversational agents that engage in this kind of adaptive social behaviour. Results of experiments with these social agents find that they do in fact improve relations between people and the systems. Additionally, they improve performance on the task that the human and the conversational agent are conducting together.
 
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Latest revision as of 22:33, 22 June 2020

Cassell2020
BibType ARTICLE
Key Cassell2020
Author(s) Justine Cassell
Title « Tisser des liens » : L’interaction sociale chez les agents conversationnels
Editor(s)
Tag(s) EMCA, Artificial intelligence, Social artificial intelligence, Human computer interaction, Conversational agents, Virtual agents, Conversation Analysis
Publisher
Year 2020
Language French
City
Month
Journal Réseaux
Volume 2020/2-3
Number 220-221
Pages 21-45
URL Link
DOI
ISBN
Organization
Institution
School
Type
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Series
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Abstract

L’article plaide pour un genre d’IA capable de créer des liens sociaux avec des interlocuteurs humains. La démonstration prend pour point de départ les deux histoires concurrentes concernant les origines de l’Intelligence Artificielle. Dans l’une, l’objectif de l’IA était d’inventer des machines capables de simuler tous les aspects de l’intelligence humaine. Dans l’autre, il s’agissait de construire des machines qui s’adaptent étroitement au comportement humain naturel. Si la première histoire est mieux connue, l’auteure défend l’idée selon laquelle la seconde aurait été plus féconde, car elle place l’humain au cœur de l’entreprise. Ancré dans cette perspective historique, l’article présente plusieurs exemples d’agents conversationnels qui s’engagent dans ce type de comportement social adaptatif. Les résultats des expériences menées avec ces agents sociaux montrent qu’en fait ils améliorent les relations entre les personnes et les systèmes. Cependant, ils améliorent également les performances dans la tâche que les agents conversationnels et les humains accomplissent ensemble.

The article argues for a genre of AI capable of building social bonds with humans. The argument’s starting point is the two competing origin stories of Artificial Intelligence. In one, the goal of AI was to create machines that could simulate every aspect of human intelligence. In the other, it was to build machines that adapt closely to natural human behaviour. While the first story is better known, it is argued that the second would have been more fruitful, as it places the human at the heart of the endeavour. Based on this historical perspective, the article provides several examples of conversational agents that engage in this kind of adaptive social behaviour. Results of experiments with these social agents find that they do in fact improve relations between people and the systems. Additionally, they improve performance on the task that the human and the conversational agent are conducting together.

Notes

The ties that bind: Social interaction in conversational agents

Traduit de l’anglais (US) par Julia Velkovska, et révisé par Marc Relieu