Difference between revisions of "Mondada2011g"
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|Tag(s)=EMCA; interaction; analyse conversationnelle; ethnométhodologie; workplace studies; multimodalité; description spatiale; carte; centre d’appel; conversation téléphonique; | |Tag(s)=EMCA; interaction; analyse conversationnelle; ethnométhodologie; workplace studies; multimodalité; description spatiale; carte; centre d’appel; conversation téléphonique; | ||
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Latest revision as of 07:34, 28 November 2019
Mondada2011g | |
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BibType | ARTICLE |
Key | Mondada2011g |
Author(s) | Lorenza Mondada |
Title | Géographies mobiles et divergentes: l'établissement interactionnel des lieux d'intervention dans des appels au secours |
Editor(s) | |
Tag(s) | EMCA, interaction, analyse conversationnelle, ethnométhodologie, workplace studies, multimodalité, description spatiale, carte, centre d’appel, conversation téléphonique |
Publisher | |
Year | 2011 |
Language | French |
City | |
Month | |
Journal | Revue d'anthropologie des connaissances |
Volume | 5 |
Number | 2 |
Pages | 390-436 |
URL | Link |
DOI | 10.3917/rac.013.0390 |
ISBN | |
Organization | |
Institution | |
School | |
Type | |
Edition | |
Series | |
Howpublished | |
Book title | |
Chapter |
Abstract
La localisation de l’appelant est un problème pratique central qui se pose aux opérateurs de centres d’appel répondant à des appels à l’aide. En effet, elle est déterminante pour l’envoi rapide et efficace de l’aide, tout en étant souvent la source de difficultés et malentendus. Cette situation constitue ainsi un “perspicuous setting” (Garfinkel & Wieder, 1991) pour l’étude de la référence spatiale en tant qu’accomplissement pratique dans l’interaction, aux fins pratiques de l’activité en cours. Cet article présente une série d’analyses fondées sur des enregistrements effectués dans différents centres d’appel, focalisées sur la manière dont la formulation des lieux est gérée par les appelants et les opérateurs dans différents contextes d’intervention. Sur la base de divers corpus, trois cas sont étudiés : dans le premier, les appelants donnent leur adresse, servant à la localisation du problème à régler ; dans le second, les appelants fournissent la localisation d’un événement passé qu’il s’agit de reconstruire pour résoudre un problème pratique – dans un contexte géographique local qui repose souvent, mais pas toujours, sur une connaissance des lieux par les deux parties. Dans le troisième, l’opérateur répond à des demandes d’aide de personnes ayant un accident dans une région qui n’est connue ni de l’un ni des autres mais qui fait intervenir des aides locales : dans ce cas, les connaissances géographiques sont fragmentées, souvent non congruentes et demandent un travail important de concertation et de négociation. Dans les trois cas, une série de pratiques est à l’œuvre de manière récurrente : la mention, répétition, vérification orthographique de toponymes, la formulation de questions sur des détails pertinents de l’espace, la consultation de cartes, le recours à des logiciels et des sites internet. L’analyse détaille la manière dont ces pratiques interviennent dans la résolution de problèmes de localisation spatiale et montre comment des géographies distantes, fragmentées, divergentes sont progressivement recomposées au fil des discussions téléphoniques.
Notes