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|Volume=18
 
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|URL=https://journals.openedition.org/corpus/3184
 
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|Abstract=Les vingt dernières années ont vu l'apparition d'une convergence forte entre une démarche appliquée se consacrant à la création de corpus de grande taille, à leur codage et à leur étiquetage, et diverses théories linguistiques dont les analyses reposent sur de tels corpus. Pour l'analyse de conversation (ou linguistique interactionnelle) une telle convergence ne semble pas possible, car son approche est qualitative et s'appuie sur de « petits » corpus. De plus, un examen approfondi du contexte social des interactions recueillies est nécessaire, qui ne peut donc se réduire à la collecte de métadonnées. Une question surgit immédiatement : la notion de « petit » corpus a une validité sur le plan épistémologique ? Le présent article montre qu'une réponse positive peut être apportée à cette question et qu'il est possible de fonder en raison une pratique qui, le plus souvent, se drape sous les oripeaux de l'évidence. The last two decades showed a strong convergence between an applied approach devoted to the creation of large corpora, with coding standards, and new linguistic theories that depend crucially on the existence of such corpus and annotation schemes. Such a convergence does not seem to include conversation analysis (or interactional linguistics), which relies on small corpuses and proposes a qualitative analysis of interaction data. Therefore, the social context, which cannot be reduced to a metadata description, has to be carefully scrutinized. This article deals with the following issue: can the notion of “small corpus” be of any validity for conversational analysts? It offers a positive answer to this question.
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|Note=The last two decades showed a strong convergence between an applied approach devoted to the creation of large corpora, with coding standards, and new linguistic theories that depend crucially on the existence of such corpus and annotation schemes. Such a convergence does not seem to include conversation analysis (or interactional linguistics), which relies on small corpuses and proposes a qualitative analysis of interaction data. Therefore, the social context, which cannot be reduced to a metadata description, has to be carefully scrutinized. This article deals with the following issue: can the notion of “small corpus” be of any validity for conversational analysts? It offers a positive answer to this question.
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|Abstract=Les vingt dernières années ont vu l'apparition d'une convergence forte entre une démarche appliquée se consacrant à la création de corpus de grande taille, à leur codage et à leur étiquetage, et diverses théories linguistiques dont les analyses reposent sur de tels corpus. Pour l'analyse de conversation (ou linguistique interactionnelle) une telle convergence ne semble pas possible, car son approche est qualitative et s'appuie sur de « petits » corpus. De plus, un examen approfondi du contexte social des interactions recueillies est nécessaire, qui ne peut donc se réduire à la collecte de métadonnées. Une question surgit immédiatement : la notion de « petit » corpus a une validité sur le plan épistémologique ? Le présent article montre qu'une réponse positive peut être apportée à cette question et qu'il est possible de fonder en raison une pratique qui, le plus souvent, se drape sous les oripeaux de l'évidence.
 
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Latest revision as of 07:19, 13 January 2020

Fornel2018
BibType ARTICLE
Key Fornel2018
Author(s) Michel de Fornel, Maud Verdier
Title Corpus, classes d'exemples et collections en analyse de conversation
Editor(s)
Tag(s) EMCA, collection, conversation analysis, corpus, epistemology, single case analysis
Publisher
Year 2018
Language French
City
Month
Journal Corpus
Volume 18
Number
Pages
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ISBN
Organization
Institution
School
Type
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Series
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Chapter

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Abstract

Les vingt dernières années ont vu l'apparition d'une convergence forte entre une démarche appliquée se consacrant à la création de corpus de grande taille, à leur codage et à leur étiquetage, et diverses théories linguistiques dont les analyses reposent sur de tels corpus. Pour l'analyse de conversation (ou linguistique interactionnelle) une telle convergence ne semble pas possible, car son approche est qualitative et s'appuie sur de « petits » corpus. De plus, un examen approfondi du contexte social des interactions recueillies est nécessaire, qui ne peut donc se réduire à la collecte de métadonnées. Une question surgit immédiatement : la notion de « petit » corpus a une validité sur le plan épistémologique ? Le présent article montre qu'une réponse positive peut être apportée à cette question et qu'il est possible de fonder en raison une pratique qui, le plus souvent, se drape sous les oripeaux de l'évidence.

Notes

The last two decades showed a strong convergence between an applied approach devoted to the creation of large corpora, with coding standards, and new linguistic theories that depend crucially on the existence of such corpus and annotation schemes. Such a convergence does not seem to include conversation analysis (or interactional linguistics), which relies on small corpuses and proposes a qualitative analysis of interaction data. Therefore, the social context, which cannot be reduced to a metadata description, has to be carefully scrutinized. This article deals with the following issue: can the notion of “small corpus” be of any validity for conversational analysts? It offers a positive answer to this question.